Une comparaison...Les mêmes situations aux yeux différents...
Alors que la population de Paris à l’intérieur du périphérique a diminué en nombre, on se plaint tout le temps des embouteillages à Pékin. Le gouvernement est poussé à limiter le nombre des voitures en route pour assurer la circulation en ville et pour minimiser la pollution environnementale.
Vivre en banlieue de Pékin, ça veut dire qu’on doit se lever à 6 heures du matin, avaler le petit-déjeuner, sinon s’en passer, conduire au centre-ville pour attendre dans l’embouteillage une heure entière avant d’arriver à son bureau.
Quand on leur demande de faire un choix entre la vie en ville et la vie en banlieue, la réponse des Pékinois est certaine :pour eux, la vie en ville est sans aucun doute un bon choix car on a plus de moyens de transports pour aller au travail ou à l’école. Le métro, le bus, la bicyclette permettent de bouger sans s’ en faire pour la circulation, donc, la voiture reste la dernière option. De plus, c’est beaucoup plus protique de vivre en ville, les supermarchés, les hôpitaux, les magasins sont tous près.
Cependant, plusieurs amis m’ont dit que la plupart des parisiens préfèrent la vie en banlieure, loin de la ville, la banlieue possède l’air frais, le ciel clair et les entours plus tranquilles. Ces avantages attirent ainsi les Parisiens qui ont envie de vivre en tranquillité.
Pourquoi les avis sur les situations qui sont presque les mêmes s’opposent complètement ? Il semble que le rythme de vie joue un rôle déterminant. A Pékin, où la vitesse de vie est plus rapide que celle à Paris, ce qui compte, c’est le temps ! On se précipite pour arriver à temps au travail, sinon, le patron va se fâcher. Au contraire, le temps en route n’est pas l’élément déterminant grâce au réseau de métro qui couvre la ville de Paris, voire même la banlieue. Pour eux, la qualité de vie devient la raison de leur choix.
Au fil du temps, ce contraste devient de plus en plus saisissant. A cause de la hyperconcentration et la congestion de plus en plus forte de la population à Pékin, le rythme de vie s’accroît sans cesse. D’autre part, Paris devra faire face à un autre problème encore étranger à Pékin, c’est la manhatannisation. Paris est en train de se transformer en un musée de culture qui ne cesse d’accueillir les touristes des quatre coins du monde en perdant peu à peu sa fonction fondamentale. L’atmosphère culturelle de Paris est renforcée sans arrêt par le gouvernement, les artistes et les touristes qui font de Paris un vrai musée. La ville de Paris n’est plus meilleure habitaion, en même temps, la banlieue de Paris prend sa fonction graduellement de servir d’un endroit pour les Parisiens qui veulent une vie confortable.