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Le Petit Nounours
Le Petit Nounours
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16 juillet 2009

Bonjour Tristesse

Bonjour Tristesse, quand l’histoire de ce livre se déploie, l’auteur, 9780066211695François Sagan, ne nous montre pas trop de tristesse. Au lieu, l’indifférence, la méprise, le dédain s’étalent au travers des chapitres. On ne puis empêcher de remarquer l’observation raffinée, sentimentale, et extrêmement délicate, les caractères de tous les personnages sont soigneusement analysés... Avec la chaleur d’été qui devient de plus en plus accablante, ils sont plus évidents que jamais. De plus, ces caractères sont contenus dans les comportements de ces personnages, le père, Raymond, la maîtresse, l’auteur de 17 ans, et puis le personnage principal, Anne, Cyril, le garçon qui tombe amoureux avec Cécile, l’auteur, ils nous racontent une histoire, une tragédie, ou plus précisémpent, une farce. Tout cela, ne se produit qu’à cause de la jalousie, de la désobéissance, de l’egoïsme, de la caprice... Comparés avec l’inaction, l’indifférence, l’insolence, la nonchalance, et l’attitude engourdie qui toutes semblent affreuses, l’avidité d’Elsa, l’egoïsme de Cyril, la terreur de Cécile sont plus sordide, si bien qu’un plan ridicule est appliquée pour nuire à une personne innocente. La vie d’Anne se termine avec le mariage qui aurait lieu, cette perte d’un âme noble ne laisse que le repentir inutile. Quand l’histoire touche sa fin, cette partie ma frappe beaucoup :

  bonjour_20tristesse« Elle se redressa alors, décomposée. Elle pleurait. Alors je compris brusquement que je m’étais attaquée à un être vivant et sensible et non pas à une entité. Elle avait dû être une petite fille ; un peu secrète, puis une adolescente, puis une femme. Elle avait quarante ans, elle était seule, elle aimait un homme et elle avait espéré être heureuse avec lui dix ans, vingt ans peut-être. Et moi... ce visage, ce visage, v’était mon oeuvre. J’étais pétrifiée, je tremblais de tout mon corps contre la portière. »

  Puis, tout se calme... tout se passe, tout s’oublie, mais « la mémoire parfois trahit », oui, les souvenirs ne font que de se cacher, quand l’été revient, ils se remontrent... tu t’allonges au lit, avec un sourire, les yeux fermés... tu les accueilles... Bonjour Tristesse...

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Commentaires
V
bon d'accord
P
Elsa était la maîtresse de sa père, Raymond. Il y a un problème?
V
maîtresse?<br /> qu'est-ce tu entends par ça<br /> c'est pas le mot juste<br /> je crois
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