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Le Petit Nounours
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21 mars 2010

La Vieillesse

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Je voudrais comparer la vieillesse au fond de la mer, qui se cache sous l’horizon. On ne saurrait jamais comment il apparaît sans s’y absorber. N’étant âgé que de 21 ans, je n’ose pas décrire la vieillesse puisqu’elle reste encore lointaine et obscure. De temps en temps, je m’imagine dans ma veillesse en me rempliant tout de suite de la tristesse et du regret. Cette période de la vie, dont peu de jeunes ont la connormal_comparezscience en possédant et se bénéficiant de leur viguer et leur passion, est en réalité inévitable et nous approche au fils du temps.

  Beaucoup de gens réfléchissent sur leur vieillesse quand l’hiver de leur vie passe dans leur champ visuel. En fixant leur regard sur les feuilles mortes et les fleurs fanées, ignorant toutes les beauté de l’automne autour d’eux, ils ne peuvent que de se sentissent des courants froids s’approchant, leur tombeau couvert de la neige et l’épitaphe floue. Leur douleur et crainte précipitent les pas du viellissement, ce qui aggravit, en revanche leur tristesse et chagrin.

  Pour faire face à ce diable, des ésprit âgés nous ont déjà appris leur expérience pendant qu’ils sont accompagnés de la vieillesse tout le temps, la laissant ronger leur corps, visage et mentalité. Mais ils protègent, avec grand soin, leur âme de l’érosion physique. Cette attitude gardée par ceux qui ont toujours, à n’importe quel âge, la confiance et le calm à l’intérieur, allume les ténèbres de la dernière partie de la vie.

  Dans l’essai de Bertrand Russell, Comment vieillir, il se sert de la métaphore eW020090828331409550541n considérant la vie d’une personne comme un fleuve. Roulant sur le lit, il s’alentit peu à peu en heurtant les rochers et les galets. Enfin, le fleuve déborde ses rives et, personne ne s’apercevant de sa fuite, il se fusionne dans la mer, perdant toute l’existence de lui-même. Si l’on se passe un peu de la conscience d’égo et se met dans l’éternité de l’univers, il se suffit sans doute moins de la douleur de la vieillesse et de la mort. La durée d’une vie individuelle n’est qu’un petit fragment de celle du monde, et nous pouvons certainement nous féliciter que le travail restant après notre morte sera transmis à un autre et que une vie qui touche à sa fin sera « continuée » en prenant un tout nouveau début.

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Commentaires
P
Merci pour votre recommandation. Je vais les voir bientôt.
M
En lisant ton texte, je me souviens d'un film que j'aime enormement. As-tu vu le film Pintemps, ete, automne, hiver...et printemps du cineaste coreen Kim Ki-duk ? Une reflexion philosophique sur l'existence ou chaque saison est une lecon sur la vie. C'est magnifique et poignant. <br /> (desolee, je ne peux faire figurer les accents francais).
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